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Deux personnes, dont un enfant, ont été tuées, vendredi 10 février, dans un attentat anti-israélien à la voiture bélier à Jérusalem-Est. Ces nouvelles violences interviennent deux semaines après une attaque à l’arme à feu, qui a coûté la vie à sept autres personnes, presque toutes étaient israéliennes.
Avec notre correspondant à Jérusalem, Sami Boukhelifa
Ce vendredi, un assaillant palestinien fonce à toute vitesse sur un arrêt de bus dans le quartier de Ramot. Une colonie située à Jérusalem-Est, partie palestinienne de la ville, annexée par l’État hébreu. Ses victimes : de simples innocents qui attendaient leur bus.
La police israélienne affirme avoir « neutralisé » le suspect. Un important dispositif policier est déployé dans la foulée. Le Premier ministre, Benyamin Netanyahu, ordonne un renforcement des mesures de sécurité et l’arrestation des proches de l’assaillant.
Fin janvier, l’attaque menée par un jeune Palestinien contre des Israéliens, toujours à Jérusalem-Est, est intervenue au lendemain d’une opération meurtrière de l’armée israélienne en Cisjordanie occupée. Avec un bilan macabre des deux côtés.
Cette nouvelle attaque à Jérusalem survient dans les mêmes circonstances : l’armée israélienne a mené, lundi 6 février, un violent raid près de Jéricho, en Cisjordanie occupée. Plusieurs Palestiniens ont été tués. Et la semaine s’achève avec cette attaque à la voiture bélier. Parmi les morts, un enfant âgé de huit ans.
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a dit « condamner fermement » l’attentat. « Cibler de façon délibérée des civils innocents est à la fois répugnant et choquant », a-t-il affirmé dans un communiqué de condoléances aux familles des personnes tuées.
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