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Les journaux relatent les dernières évolutions de l’enquête et reviennent sur les motivations de l’assaillant, et le motif raciste retenu par la justice. « Le suspect voulait d’abord tuer des étrangers » précise Les Dernières Nouvelles d’Alsace quand Ouest France parle d’une « haine des étrangers pathologique ».
Le quotidien de rappeler les propos du tireur présumé décrit comme dépressif et suicidaire : « avant de me suicider, j’ai toujours eu envie d’assassiner des migrants, des étrangers, depuis ce cambriolage ». Un cambriolage qui a eu lieu « à son domicile en 2016 » précise le Figaro qui parle alors de « déclic » pour le tueur qui aurait alors voulu s’en prendre à des étrangers. Le quotidien de citer le père âgé de 90 ans du tireur présumé : « Il est cinglé, il est fou ».
Libération donne la parole à la communauté kurde
« Un loup solitaire, pris d’une impulsion raciste, qui aurait pris son arme et tiré au hasard ? ». Libération cite le porte-parole du conseil démocratique kurde de France qui « n’y croit pas ».
« Pour nous, ce n’est pas anodin que ces assassinats se soient produits dans ce lieu qui fait office d’ambassade du plus grand peuple sans État » martèle Yekbun Eksen.
Libération l’interroge sur les lieux de la tuerie, au centre culturel Ahmet Kaya, rue d’Enghien. Le quotidien décrit une « grande salle, véritable mausolée à la gloire des martyrs et héros du PKK ». Dans un coin, « un groupe de femmes, visages fermés, yeux rougis ». « Les hommes chuchotent entre eux. Tous sont persuadés que le tireur a été retourné en prison, par des pro-Erdogan ».
Libération a aussi pu observer que samedi, lors de la manifestation de soutien aux kurdes place de la république, « seule une pancarte pointait l’éventuelle responsabilité de l’extrême droite ».
Une jeune Franco-Kurde interrogée en marge de la manifestation enfonce le clou : « À l’approche des dix ans de l’assassinat de trois militantes, qui a eu lieu à quelques rues du centre culturel, c’est trop gros ».
Le porte-parole du conseil démocratique kurde de France l’assure à Libération : « On s’attendait à ce qu’il y ait des problèmes à Paris, pour les dix ans. On sait que des équipes d’assassins sillonnent l’Europe pour tuer des militants kurdes. »
Les célébrations de Noël
« Noël à travers le monde », titre la Croix qui nous emmène « en Mongolie, avec la petite communauté catholique, mais aussi à Rome et en France ». Dans les steppes mongoles, le quotidien parle de « Noël des premiers temps » alors que le pays compte à peine 1 500 fidèles.
Pas de quoi décourager le cardinal Marengo, préfet apostolique du pays. « Nous devons tout bâtir. Nous vivons comme dans l’Église des premiers chrétiens. »
Eux ont vécu un « réveillon assombri par le conflit. » Le Parisien aujourd’hui en France a passé Noël avec un couple d’Ukrainiens à Kiev. Malgré la guerre, constate le quotidien, « Volodymir, Lubov et leur fille Maryna ont tenu à dresser une table de fête ».
« Salade, betterave, choux, carottes, crudités […] la majorité des produits viennent du potager » de leurs parents, confie la mère de famille au quotidien.
D’ordinaire, le 24 au soir, ils fêtent Noël chez des amis. « Mais cette année, les amis en question ont déserté Kiev », raconte le couple au Parisien.
Entre deux verres, la guerre est le principal sujet de conversation… L’occasion pour le père de famille de « remercier les alliés de l’Ukraine » sans lesquels, ajoute-t-il, « nous ne pourrions pas partager ce repas ».
Au lendemain de Noël, tenter de se débarrasser de ses cadeaux.
« Des millions de Français sont prêts à les revendre »assure Les Echos. Les raisons sont « financières ou écologiques » selon le quotidien qui constate que « le phénomène s’accroit d’année en année ». Le journal cite une plateforme de vente en ligne qui « anticipe 3 millions d’annonces publiées entre 25 décembre et le 3 janvier ». En tête de liste des cadeaux qui ne plaisent pas selon le quotidien : « les produits culturels, notamment les livres, et les produits high-tech ».
Quant aux raisons qui poussent à se séparer d’un cadeau : le plus souvent, rappelle les Échos, « recevoir un jouet en double ou un vêtement dans la mauvaise taille est la situation la plus commune ». La revente de cadeaux fait maintenant partie intégrante de notre économie, conclue le quotidien qui rappelle que « La revente des cadeaux représenterait ainsi plus de 336 millions d’euros réinjectés ».
Les Échos publient les résultats d’un sondage selon lequel « un Français sur deux envisage cette année de revendre l’un de ses cadeaux s’il ne lui convenait pas ».