Le président sud-africain Cyril Ramaphosa est sorti d’une conférence électorale du parti au pouvoir avec un mandat plus fort, mais doit encore surmonter une série d’obstacles politiques pour s’attaquer à une liste de tâches économiques décourageante.
Le pays est aux prises avec une crise énergétique qui ralentit les entreprises pendant six heures ou plus par jour, le système ferroviaire de fret en ruine empêche les principales exportations d’atteindre les ports et les municipalités ont du mal à fournir les services de base. Le malaise a sapé le soutien au Congrès national africain à un point tel qu’il risque de perdre sa majorité aux élections de 2024 et d’être contraint à une coalition qui pourrait constituer un frein supplémentaire à la décision du gouvernement.