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[1/3]Le président du Sénat français Gérard Larcher arrive pour assister à un dîner d’État en l’honneur du roi Charles et de la reine Camilla de Grande-Bretagne au château de Versailles à Versailles, près de Paris, le premier jour de leur visite d’État en France, le 20 septembre 2023. . REUTERS/Hannah McKay/Fichier Acquérir des droits de licence
PARIS, 24 septembre (Reuters) – Le parti de centre-droit Les Républicains (LR) a maintenu sa majorité au Sénat après le vote de dimanche, au cours duquel trois sénateurs du parti d’extrême droite de Marine Le Pen ont été élus.
“Ce renouveau sénatorial renforce la majorité sénatoriale de droite et de centre et témoigne de son ancrage territorial”, a déclaré dans un communiqué Gérard Larcher, leader des Républicains et président du Sénat.
Le Sénat est élu au suffrage indirect par les maires français ainsi que par les conseillers régionaux, départementaux et municipaux. La moitié des 348 sièges du Sénat étaient en lice.
On s’attendait généralement à ce que le Rassemblement National de Le Pen fasse une nouvelle percée au Sénat, mais le score de trois victoires a été supérieur aux attentes.
L’élection des sénateurs d’extrême droite est essentiellement le reflet tardif des bons résultats du parti de Le Pen lors des précédentes élections locales et ne présage pas nécessairement de ses résultats aux prochaines élections.
La seule membre du gouvernement français en lice aux élections, la secrétaire d’État à la Citoyenneté Sonia Backes, a été battue sur le territoire français de Nouvelle-Calédonie.
Sous la Cinquième République française, le Sénat a moins d’influence sur la législation que l’Assemblée nationale, la chambre basse du Parlement. En cas de désaccord sur une législation, c’est l’Assemblée qui a le dernier mot.
Le parti Renaissance du président français Emmanuel Macron reste le plus grand parti à la chambre basse, mais a perdu sa majorité en juin de l’année dernière, donnant plus de poids aux sénateurs chaque fois qu’un compromis est nécessaire avec la chambre haute pour adopter une législation.
Macron a eu du mal à ancrer son parti au niveau local, les autorités locales étant principalement contrôlées par les forces politiques historiquement dominantes en France, le conservateur LR et le parti socialiste de gauche.
Reportage de Michel Rose et Sybille de La Hamaide à Paris Montage par Matthew Lewis
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