/cloudfront-us-east-2.images.arcpublishing.com/reuters/NLALFQF57FLD7OD5KVPZZ4K4KE.jpg)
La présidente péruvienne Dina Boluarte s’exprime lors d’une rencontre avec la presse étrangère, à Lima, au Pérou, le 24 janvier 2023. REUTERS/Angela Ponce/file photo Acquérir des droits de licence
LIMA, 18 septembre (Reuters) – La présidente péruvienne Dina Boluarte a déclaré lundi que son gouvernement avait déclaré l’état d’urgence dans trois districts touchés par une hausse de la criminalité, une mesure qui permet à l’armée de contribuer au maintien de la sécurité.
L’état d’urgence a été déclaré dans les districts de San Juan de Lurigancho et San Martín de Porras, tous deux dans la capitale Lima, et dans le district nord de Talara, a indiqué Boluarte dans un communiqué, ajoutant dans une interview que la mesure visait à lever un “lutte frontale contre la criminalité et le crime organisé”.
La mesure, dont le Premier ministre Alberto Otarola a annoncé qu’elle entrerait en vigueur mardi, suspend les droits civils tels que l’inviolabilité du domicile.
Ces derniers jours, la police a signalé des attaques à San Juan, notamment le lancement d’une grenade de guerre dans une discothèque, qui, avec une autre attaque à la grenade à proximité, a fait au moins 15 blessés.
Les délits signalés à la police de Lima ont atteint près de 160 200 l’année dernière, contre 120 350 en 2021, selon le bureau du médiateur du pays.
Les autorités locales ont appelé ces derniers jours les forces armées à aider la police à lutter contre la criminalité, et certains législateurs de droite ont même proposé des mesures sévères similaires à celles du président Nayib Bukele au Salvador.
Le gouvernement péruvien a toutefois exclu de prendre de telles mesures.
Reportage de Marco Aquino; Écrit par Carolina Pulice; Montage par Bill Berkrot
Nos normes : Les principes de confiance de Thomson Reuters.