La police de la capitale libanaise, Beyrouth, a tiré des gaz lacrymogènes et affronté des manifestants contre la crise économique actuelle du pays, quelques jours après que la livre libanaise ait atteint un niveau record.
Les troubles de mercredi sont survenus au milieu d’une colère généralisée face aux conditions économiques difficiles qui ont précédé l’effondrement de plus en plus profond du pays.
Beaucoup de ceux qui ont manifesté sont des soldats à la retraite exigeant un salaire décent et des déposants qui ont du mal à accéder à leur propre argent après que les banques locales ont imposé des contrôles informels des capitaux au milieu de la crise.
L’inflation monte en flèche depuis 2019, rendant les articles quotidiens essentiels de plus en plus inabordables.