
La Synergie des associations des jeunes pour l’éducation civique, électorale et la promotion des droits de l’Homme au Sud-Kivu (Sajecek)-Forces, dénonce la recrudescence de l’insécurité observée, par les temps qui courent, dans cette province.
Dans son bulletin rendu public le jeudi 9 février 2023, cette structure citoyenne parle d’un bilan sans équivoque.
« En un mois, 22 personnes tuées, 7 véhicules braqués, 5 cas d’enlèvement des paisibles citoyens, 24 maisons attaquées et 9 cas de justice populaire », note cette organisation.
Et d’ajouter qu’en ce mois de janvier, il a été constaté que des cas d’insécurité ont diminué. Cela, contrairement au mois de décembre où vingt-cinq personnes avaient été abattues par des personnes sans foi ni loi sur l’étendue du Sud-Kivu.
Selon la source, l’insécurité est encore inquiétante. « Elle demeure interminable, et nécessite des mesures drastiques par les dirigeants », fait remarquer, en substance, cette synergie.
L’année dernière, elle a dressé un tableau sombre de l’insécurité dans les huit territoires de la province. « 397 personnes avaient été tuées, 494 maisons cambriolées et 220 personnes enlevées », rappelle cette structure membre de la Société civile.
En outre, elle ajoute, pour l’année 2022, que « 139 cas de véhicules braqués étaient répertoriés et 72 cas de justice populaire ».
A en croire un militant du mouvement citoyen, « l’activisme des groupes armés, la circulation abusive des armes à feu et le manque d’une politique sécuritaire solide » sont les causes de cette situation d’insécurité.