
La police affirme avoir démantelé un réseau international de trafic sexuel qui aurait attiré des centaines de femmes de Chine vers l’Europe et les aurait forcées à se prostituer.
Au total, 28 suspects accusés de traite des êtres humains ont été arrêtés, dont 27 arrêtés dans les villes belges d’Anvers et de Bruxelles, et un détenu en Espagne.
Cinq des personnes arrêtées étaient chinoises. Europolqui a aidé à coordonner l’opération internationale, les décrivent comme des “cibles de grande valeur” en raison de leur implication dans “de multiples affaires très médiatisées en Europe”.
Europol a déclaré que cette action représente la plus grande affaire de trafic d’êtres humains chinois de l’histoire européenne. On pense que les meneurs accusés du gang ont forcé des centaines de femmes en servitude pour dettes à se prostituer dans des conditions proches de l’esclavage dans des hôtels à travers l’Europe.
Pendant trois ans, des polices d’Allemagne, d’Espagne, de Belgique, de Pologne et de Suisse ont surveillé des milliers de messages sur les réseaux sociaux par des recruteurs du gang, qui promettaient de faire passer des femmes dans l’Union européenne, uniquement pour les exploiter.
“Une fois en Europe, les victimes ont été maintenues en servitude et contraintes de se prostituer pour rembourser leurs dettes”, indique un communiqué d’Europol.
“Les criminels feraient de la publicité pour les femmes en ligne et les installeraient dans des hôtels à travers l’Europe, faisant alterner leurs victimes entre les pays de l’UE.”
Neuf des suspects ont été placés en détention provisoire par les procureurs en Belgique, tandis que les 18 autres suspects ont été libérés après interrogatoire. Au total, 26 sites à travers la Belgique ont été perquisitionnés et au moins 20 victimes du réseau de traite des êtres humains ont été libérées de la garde du gang.
“Une part importante des victimes n’avait plus le statut de résident légal, ce qui a accru leur dépendance vis-à-vis de l’organisation criminelle”, ont déclaré les procureurs fédéraux belges. journalistes mercredi. “L’organisation criminelle a acquis d’importantes sommes d’argent, qui ont été transférées à l’étranger par des voies légales et illégales.”
Les ressortissants chinois sont des trafiquants fréquents victimes à travers l’Europe, souvent exploitées pour le travail du sexe, ou forcées à travailler dans des emplois brutaux et mal rémunérés dans les secteurs des services, de l’industrie et de l’agriculture.