La principale opposition sud-africaine, l’Alliance démocratique, examinera s’il convient de conclure une alliance avec le parti au pouvoir pour faire partie du gouvernement national après les élections de l’année prochaine.
Plusieurs sondages d’opinion montrent que le Congrès national africain risque de perdre la majorité qu’il détient depuis la fin de l’apartheid en 1994 lors du prochain vote, en raison d’un contrecoup sur son incapacité à lutter contre les coupures de courant record et le chômage endémique. Si son soutien tombait nettement en dessous de 50 %, il serait probablement contraint de conclure un partenariat avec le DA, favorable aux entreprises, ou les Economic Freedom Fighters, le troisième plus grand parti, qui prône la nationalisation des mines et des terres.