
Dans son intervention, le professeur Martin Mulumba, conseiller principal du chef de l’Etat chargé des questions juridiques et administratives, a démontré que la transparence des élections comme enjeux majeur de la consolidation de l’état de droit et de la démocratie en République démocratique du Congo est une responsabilité de toutes les parties prenantes au processus électoral.
Pour le conseiller principal du chef de l’Etat, les dirigeants actuels affiche une volonté politique qui ne souffre d’aucun doute Ainsi, avec une volonté combinée aux innovations qu’apporte la nouvelle loi électorale, les Congolais vivront les élections transparentes en décembre prochain.
Dans la foulée, le professeur Martin Mulumba a mis l’accent sur la prédisposition du pouvoir en place à financer le processus afin d’éviter tout dépassement du délai constitutionnel. Il a également martelé sur l’indépendance réelle que la Ceni connaît aujourd’hui. Ce qui n’était pas le cas par le passé. Ces différents éléments réunis sont, selon lui, des garanties pour des élections transparentes en République démocratique du Congo.
Par ailleurs, le professeur Mulumba estime que seule une réelle volonté politique permet à ce qu’un processus électoral soit transparent de la phase préparatoire à celle de la gestion des contentieux en passant par celle des opérations électorales ou de vote.
Cette intervention remarquée du conseiller principal du chef de l’Etat a été saluée par les étudiants et autres invités présents dans le grand amphithéâtre de la faculté de Droit de l’Université de Kinshasa, qui y voient une volonté ferme du président Félix Tshisekedi d’offrir aux congolais les élections transparentes et apaisées susceptibles de consolider la construction d’un véritable État de droit démocratique qu’il ne cesse de mettre en place depuis son avènement au pouvoir. L’éclairage sur les élements constitutifs de la tansparence électorale apporté par le professeur Martin Mulumba démontre à suffisance que le chef de l’Etat ne s’est pas trompé en mettant dans son cabinet ce constitutionnaliste formé à la Sorbonne en France.