
[SÉRIE] BIENVENUE AU KASAÏ (1/3). « Fatshiii Bétooon ! » hurle le jeune homme au volant de sa moto. À la simple évocation de Félix Tshisekedi, Adolphe exulte. Il fait vrombir son moteur puis slalomer son engin sur l’avenue Sankuru, l’une des artères du centre de Mbuji-Mayi. « Avant, c’était tellement la galère pour passer, commente-t-il. Mais, maintenant, regarde comme c’est beau ! » Le bitume est frais, et, sur ces quelques centaines de mètres, le chef de l’État porte bien son surnom : « Béton ».