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Selon les autorités sud-coréennes, un groupe de hackers chinois a lancé une offensive sur les sites de douze institutions sud-coréennes dans le domaine de l’éducation durant la période du Nouvel An lunaire. Ce n’est pas la première fois que Séoul assure subir des cyberattaques venues du voisin chinois, d’autant que les relations se sont refroidies entre les deux pays.
Avec notre correspondant à Séoul, Nicolas Rocca
La police sud-coréenne a ouvert une enquête, ce mercredi 25 janvier, après les cyberattaques du week-end prolongé du Nouvel An lunaire, fêté d’ailleurs en Corée du Sud comme en Chine. Selon les autorités, douze sites internet d’institutions académiques ont été visés par Xiaoqiying, c’est le nom du groupe de hackers chinois.
« Invasion de l’internet sud-coréen »
Ces derniers affirment, de leur côté, sur leur chaîne Telegram avoir « hacké » 79 sites, et menacent de publier de très nombreuses informations personnelles des employés des agences concernées. Mais, ils ne comptent pas s’arrêter là, et ont déclaré « l’invasion de l’internet sud-coréen » en ciblant 2 000 sites web du gouvernement.
Le groupe Xiaoqiying semble ouvertement opposé à la Corée du Sud, mais nie toute relation avec les autorités chinoises. Les raisons exactes de cette attaque restent floues alors qu’elle intervient dans un contexte pesant entre les deux pays.
Visas courte durée suspendus
Une enquête est menée pour déterminer si la Chine a établi un commissariat illégal à Séoul afin de rapatrier ses ressortissants opposés au régime. La semaine dernière, les autorités chinoises ont suspendu les visas courte durée pour les Sud-Coréens jusqu’à la fin du mois. Une réponse à une décision similaire de la part de la Corée du Sud, face à la hausse des cas de Covid-19 de l’autre côté de la mer Jaune.
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