
Le gouvernement fédéral et les forces tigréennes ont signé un accord pour cesser définitivement les hostilités après deux ans de combats qui ont tué des milliers de personnes et déplacé des millions de personnes.
Une délégation du gouvernement fédéral éthiopien est en route vers la région septentrionale du Tigré pour superviser la mise en œuvre de l’accord de paix du mois dernier, a indiqué le service de communication du gouvernement.
Il s’agit de la première délégation fédérale de haut niveau qui se rend au Tigré en deux ans, a annoncé lundi le gouvernement. Tagesse Chafo, le président de la Chambre des représentants, dirige la délégation.
“Ce geste est une attestation que l’accord de paix est sur la bonne voie et progresse”, indique le communiqué.
Le gouvernement fédéral et les forces tigréennes ont signé un accord pour cesser définitivement les hostilités le 2 novembre, après deux ans de combats qui ont tué des milliers de personnes et déplacé des millions de personnes.
Un accord de suivi sur le désarmement des combattants du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) a été signé plus tard ce mois-là au Kenya.
Addis-Abeba et les forces rebelles du Tigré ont convenu de créer un organe de surveillance conjoint pour s’assurer que l’accord de paix de novembre pour mettre fin à la guerre brutale est respecté par toutes les parties.
Parmi les termes de l’accord figurait une disposition visant à établir un mécanisme de surveillance et de conformité afin que les deux parties puissent être sûres que la trêve était respectée et que toute violation était traitée. Les garanties d’accès humanitaire et l’entrée de l’armée éthiopienne dans la capitale tigréenne de Mekelle faisaient également partie de l’accord de suivi.