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MALE, 25 décembre (Reuters) – Le tribunal pénal des Maldives a condamné dimanche l’ancien président Abdulla Yameen à 11 ans de prison et à une amende de 5 millions de dollars après l’avoir reconnu coupable d’accusations de corruption et de blanchiment d’argent pour avoir reçu des pots-de-vin d’une société privée.
Yameen a nié tout acte répréhensible.
Il a perdu le pouvoir en 2018 mais a été déclaré candidat présidentiel du Parti progressiste des Maldives pour une élection prévue en 2023.
Déjà en 2019, il a été condamné à cinq ans de prison et à une amende de 5 millions de dollars en 2019 pour avoir détourné 1 million de dollars de fonds publics, qui, selon l’accusation, ont été acquis grâce à la location de droits de développement de villégiature.
Après sa condamnation, Yameen a été assigné à résidence en 2020 et a été libéré des mois plus tard.
Depuis sa libération, Yameen, le demi-frère de l’ancien dictateur Maumoon Abdul Gayoom, est revenu à la politique active avec une campagne contre l’influence indienne aux Maldives, suscitant des inquiétudes à New Delhi.
Situées à proximité de voies de navigation stratégiques dans l’océan Indien, les Maldives sont au cœur de la concurrence entre l’Inde et la Chine pour l’influence dans la région.
Reportage de Mohamed Junayd; Écrit par Mayank Bhardwaj; Montage par Edmund Klamann et Barbara Lewis
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