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Dans une tribune publiée dans le quotidien Le Monde le lundi 26 décembre, plus d’un millier de militants insoumis et de la Nupes dénoncent la décision du mouvement de n’exclure que temporairement le député Adrien Quatennens de son groupe parlementaire alors qu’il a été condamné pour violences conjugales. Ils appellent à sanctionner plus durement le député.
Le collectif de membres de La France insoumise et de la Nupes signataires de cette tribune dénonce lundi 26 décembre des décisions prises sans « transparence, ni concertation démocratique » alors que les valeurs féministes prônées au sein de LFI et du programme l’Avenir en commun sont bafouées.
Une situation qui, selon les militants signataires, ferait naître des tensions importantes au sein du mouvement mais aussi dans l’alliance de la Nupes.
« Une démocratie interne plus juste »
Dans cette tribune, les militants demandent « une démocratie interne plus juste où les représentants seront nommés et légitimés par les militants et non pas essentiellement par le cercle restreint du bureau national ». Une montée au créneau publique et nationale que les initiateurs de ce texte estiment inévitable car le règlement de cette affaire en interne n’a, selon eux, pas fonctionné.
Pas de trêve des confiseurs dans cette affaire qui ne cesse de provoquer des turbulences dans le parti de Jean-Luc Mélenchon, dont Adrien Quatennens est un des plus fidèles lieutenants.
Pour le moment, les groupes d’actions régionaux de LFI se déclarent seulement en « grève militante » mais ne cessent pas toute activité car la réforme des retraites est dans leur viseur.
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