Agression dans l’Est : Fayulu, Matata et Mukwege exigent la fermeture des frontières avec le Rwanda

Personnalités politiques et de la société civile, Martin Fayulu, Augustin Matata et Denis Mukwege, ont dans une déclaration commune, soutenu que la RDC vit l’un des moments les plus
sombres de son existence.

Ne voulant pas être « complices » de ce qu’ils dénoncent, Fayulu, Matata et Mukwege, pointent le régime Tshisekedi d’irresponsable et de répressif.

Dans la foulée de ces dénonciations, le trio a laissé entendre que « ce
régime est un partenaire fiable du Rwanda et de l’Ouganda qui agressent notre pays et exploitent illégalement ses ressources naturelles.»

Au sujet de l’agression rwandaise à travers ses supplétifs
du M23, les trois personnalités politiques et de la société civile, exigent la condamnation ferme du Rwanda par le Conseil de sécurité et par tous les pays épris de paix et de justice pour cet acte d’agression contre la RDC, en violation de la Charte des Nations-unies.

Ce trio demande également le retrait immédiat des éléments du M23 de toutes les positions qu’ils occupent. Dans la même déclaration, ils obligent le déplacement loin de la RDC des éléments rwandais des FDLR et Ougandais des ADF par l’ONU.

En plus du retour des 6 millions de déplacés internes congolais dans leurs territoires grâce à un programme que l’ONU devra mettre en place. Fayulu, Matata et Mukwege sont d’accord pour la rupture des relations diplomatiques avec le Rwanda et la fermeture de toutes
les frontières avec ce pays.

S’agissant de la MONUSCO et de sa Brigade d’intervention, ces leaders demandent le changement de son mandat en vue d’octroyer à cette organisation onusienne tous les moyens nécessaires pour rétablir la paix en
RDC.

« En ce qui concerne l’insécurité à Kwamouth, à Wamba (Bagata) et dans les environs de Kinshasa, nous exigeons une enquête internationale neutre pour
connaître les contours et les auteurs des tueries barbares qui s’y déroulent de sorte qu’ils répondent de leurs actes devant les tribunaux. Nous demandons en plus à la police et à l’armée nationales de sécuriser les citoyens, leurs biens et tous les villages affectés par ces massacres», peut-on lire dans cette déclaration.

Dans leur prise de position, Martin Fayulu, Augustin Matata et Denis Mukwege, estiment que « la stabilité de la RDC et de la région dépend d’un processus électoral impartial,
inclusif et crédible ainsi que de la prise en compte effective de nos préoccupations et recommandations sécuritaires ci-dessus. »

Et de conclure : « Ensemble avec le peuple congolais, nous sommes plus que déterminés à défendre
notre démocratie constitutionnelle ainsi que l’intégrité territoriale de notre pays. »

Junior Ngandu

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